Paris vote pour interdire la location de scooters électriques
Publié
3 avril 2023

Les Parisiens ont voté pour interdire la location de scooters électriques
dans leur ville, portant un coup dur aux opérateurs de scooters et un
triomphe pour les militants de la sécurité routière.

Près de 90 % des suffrages exprimés dimanche se sont prononcés en faveur
d'une interdiction des appareils alimentés par batterie, selon les
résultats officiels.

Mais moins de 8 % des personnes éligibles ont voté.
Le référendum a été convoqué en réponse au nombre croissant de personnes
blessées et tuées sur des scooters électriques dans la capitale française.

Sur les 1,38 million de personnes inscrites sur les listes électorales de
la ville, un peu plus de 103 000 y ont participé, selon les chiffres
officiels. Parmi eux, plus de 91 300 ont voté contre les scooters.

Paris a été l'une des premières villes à adopter les véhicules électriques,
mais les critiques affirment qu'ils ont causé plus de mal que de bien.

La façon dont certaines personnes conduisaient les scooters était de plus
en plus préoccupante : se faufilant dans la circulation, évitant les
piétons sur les trottoirs et atteignant une vitesse de 17 mph (27 km/h).

Souvent, les conducteurs ne portaient pas de casque et les enfants dès
l’âge de 12 ans pouvaient légalement louer les scooters électriques.

Des critiques ont également été formulées selon lesquelles des groupes de
scooters électriques stationnés encombraient les trottoirs.

En 2021, une Italienne de 31 ans a été tuée après avoir été heurtée par un
scooter électrique transportant deux personnes. Elle est tombée et s'est
cognée la tête contre le trottoir, provoquant un arrêt cardiaque.

Mais les opérateurs des scooters électriques ont fait valoir que ces
véhicules ne représentaient qu'une petite proportion de l'ensemble des
accidents de la route dans la ville.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a convoqué un référendum, où les électeurs
pourraient dire s'ils étaient pour ou contre les scooters électriques
flottants. Les véhicules privés ne faisaient pas partie du vote.

Le leader socialiste pro-cyclisme a soutenu une interdiction et a annoncé
le vote en janvier pour permettre au peuple de décider.

"Je m'engage à respecter le choix des électeurs, purement et simplement",
a-t-elle déclaré aux journalistes en plaçant son propre vote.

"C'est très cher - cinq euros pour 10 minutes - ce n'est pas très durable,
et surtout, c'est la cause de beaucoup d'accidents", a-t-elle ajouté.

Craignant que leurs clients, majoritairement jeunes, ne se rendent pas aux
urnes, les trois principaux opérateurs - Lime, Dott et Tier - ont utilisé
les réseaux sociaux pour inciter les gens à voter en leur faveur. Ils ont
également proposé des promenades gratuites toute la journée du dimanche.

De nouvelles lois introduites en 2019 – comprenant l'obligation de porter
des vêtements de haute visibilité et de ne pas rouler à contre-courant –
ont imposé une amende de 135 € (116 £ ; 146 $) et jusqu'à 1 500 € en cas de
dépassement de la limite de vitesse.

Entre-temps, les scooters abandonnés étaient également devenus un problème
important à Paris, nombre d'entre eux étant retrouvés dans les parcs et les
places de la ville.

L'interdiction de garer les scooters sans quai sur les trottoirs est restée
largement lettre morte malgré la menace d'une amende de 35 €.

--
Spike

On 05/02/2024 01:42 pm, Spike wrote:
>
> Paris vote pour interdire la location de scooters électriques
> Publié
> 3 avril 2023
>
> Les Parisiens ont voté pour interdire la location de scooters électriques
> dans leur ville, portant un coup dur aux opérateurs de scooters et un
> triomphe pour les militants de la sécurité routière.
>
> Près de 90 % des suffrages exprimés dimanche se sont prononcés en faveur
> d'une interdiction des appareils alimentés par batterie, selon les
> résultats officiels.
>
> Mais moins de 8 % des personnes éligibles ont voté.
> Le référendum a été convoqué en réponse au nombre croissant de personnes
> blessées et tuées sur des scooters électriques dans la capitale française.
>
> Sur les 1,38 million de personnes inscrites sur les listes électorales de
> la ville, un peu plus de 103 000 y ont participé, selon les chiffres
> officiels. Parmi eux, plus de 91 300 ont voté contre les scooters.
>
> Paris a été l'une des premières villes à adopter les véhicules électriques,
> mais les critiques affirment qu'ils ont causé plus de mal que de bien.
>
> La façon dont certaines personnes conduisaient les scooters était de plus
> en plus préoccupante : se faufilant dans la circulation, évitant les
> piétons sur les trottoirs et atteignant une vitesse de 17 mph (27 km/h).
>
> Souvent, les conducteurs ne portaient pas de casque et les enfants dès
> l’âge de 12 ans pouvaient légalement louer les scooters électriques.
>
> Des critiques ont également été formulées selon lesquelles des groupes de
> scooters électriques stationnés encombraient les trottoirs.
>
> En 2021, une Italienne de 31 ans a été tuée après avoir été heurtée par un
> scooter électrique transportant deux personnes. Elle est tombée et s'est
> cognée la tête contre le trottoir, provoquant un arrêt cardiaque.
>
> Mais les opérateurs des scooters électriques ont fait valoir que ces
> véhicules ne représentaient qu'une petite proportion de l'ensemble des
> accidents de la route dans la ville.
>
> La maire de Paris, Anne Hidalgo, a convoqué un référendum, où les électeurs
> pourraient dire s'ils étaient pour ou contre les scooters électriques
> flottants. Les véhicules privés ne faisaient pas partie du vote.
>
> Le leader socialiste pro-cyclisme a soutenu une interdiction et a annoncé
> le vote en janvier pour permettre au peuple de décider.
>
> "Je m'engage à respecter le choix des électeurs, purement et simplement",
> a-t-elle déclaré aux journalistes en plaçant son propre vote.
>
> "C'est très cher - cinq euros pour 10 minutes - ce n'est pas très durable,
> et surtout, c'est la cause de beaucoup d'accidents", a-t-elle ajouté.
>
> Craignant que leurs clients, majoritairement jeunes, ne se rendent pas aux
> urnes, les trois principaux opérateurs - Lime, Dott et Tier - ont utilisé
> les réseaux sociaux pour inciter les gens à voter en leur faveur. Ils ont
> également proposé des promenades gratuites toute la journée du dimanche.
>
> De nouvelles lois introduites en 2019 – comprenant l'obligation de porter
> des vêtements de haute visibilité et de ne pas rouler à contre-courant –
> ont imposé une amende de 135 € (116 £ ; 146 $) et jusqu'à 1 500 € en cas de
> dépassement de la limite de vitesse.

[TRANSLATION: New laws introduced in 2019 – including the requirement to
carry high visibility clothing and not riding against the flow –
imposed a fine of €135 (£116; $146)...]

Very sensible.

Why shouldn't it also be applied to chav-cyclists in the UK?

Obviously the fixed penalty charge would have to be higher - say £500 -
£1,000 in order to keep it fair.

> Entre-temps, les scooters abandonnés étaient également devenus un problème
> important à Paris, nombre d'entre eux étant retrouvés dans les parcs et les
> places de la ville.
>
> L'interdiction de garer les scooters sans quai sur les trottoirs est restée
> largement lettre morte malgré la menace d'une amende de 35 €.

I should think so too.

This is a problem in every jurisdiction where those illegal vehicles
have been tolerated via a trial hire scheme.

Abandoned scooters litter FOOTways in USA cities as well, often sticking
out into the carriageway.

It should be easy to identify the last hirer (it's all done on a
credit-card account) and fine them £1,000.

I do like that term "trottoir"! :-)

JNugent <jnugent97@mail.com> wrote:
> On 05/02/2024 01:42 pm, Spike wrote:
>>
>> Paris vote pour interdire la location de scooters électriques
>> Publié
>> 3 avril 2023
>>
>> Les Parisiens ont voté pour interdire la location de scooters électriques
>> dans leur ville, portant un coup dur aux opérateurs de scooters et un
>> triomphe pour les militants de la sécurité routière.
>>
>> Près de 90 % des suffrages exprimés dimanche se sont prononcés en faveur
>> d'une interdiction des appareils alimentés par batterie, selon les
>> résultats officiels.
>>
>> Mais moins de 8 % des personnes éligibles ont voté.
>> Le référendum a été convoqué en réponse au nombre croissant de personnes
>> blessées et tuées sur des scooters électriques dans la capitale française.
>>
>> Sur les 1,38 million de personnes inscrites sur les listes électorales de
>> la ville, un peu plus de 103 000 y ont participé, selon les chiffres
>> officiels. Parmi eux, plus de 91 300 ont voté contre les scooters.
>>
>> Paris a été l'une des premières villes à adopter les véhicules électriques,
>> mais les critiques affirment qu'ils ont causé plus de mal que de bien.
>>
>> La façon dont certaines personnes conduisaient les scooters était de plus
>> en plus préoccupante : se faufilant dans la circulation, évitant les
>> piétons sur les trottoirs et atteignant une vitesse de 17 mph (27 km/h).
>>
>> Souvent, les conducteurs ne portaient pas de casque et les enfants dès
>> l’âge de 12 ans pouvaient légalement louer les scooters électriques.
>>
>> Des critiques ont également été formulées selon lesquelles des groupes de
>> scooters électriques stationnés encombraient les trottoirs.
>>
>> En 2021, une Italienne de 31 ans a été tuée après avoir été heurtée par un
>> scooter électrique transportant deux personnes. Elle est tombée et s'est
>> cognée la tête contre le trottoir, provoquant un arrêt cardiaque.
>>
>> Mais les opérateurs des scooters électriques ont fait valoir que ces
>> véhicules ne représentaient qu'une petite proportion de l'ensemble des
>> accidents de la route dans la ville.
>>
>> La maire de Paris, Anne Hidalgo, a convoqué un référendum, où les électeurs
>> pourraient dire s'ils étaient pour ou contre les scooters électriques
>> flottants. Les véhicules privés ne faisaient pas partie du vote.
>>
>> Le leader socialiste pro-cyclisme a soutenu une interdiction et a annoncé
>> le vote en janvier pour permettre au peuple de décider.
>>
>> "Je m'engage à respecter le choix des électeurs, purement et simplement",
>> a-t-elle déclaré aux journalistes en plaçant son propre vote.
>>
>> "C'est très cher - cinq euros pour 10 minutes - ce n'est pas très durable,
>> et surtout, c'est la cause de beaucoup d'accidents", a-t-elle ajouté.
>>
>> Craignant que leurs clients, majoritairement jeunes, ne se rendent pas aux
>> urnes, les trois principaux opérateurs - Lime, Dott et Tier - ont utilisé
>> les réseaux sociaux pour inciter les gens à voter en leur faveur. Ils ont
>> également proposé des promenades gratuites toute la journée du dimanche.
>>
>> De nouvelles lois introduites en 2019 – comprenant l'obligation de porter
>> des vêtements de haute visibilité et de ne pas rouler à contre-courant –
>> ont imposé une amende de 135 € (116 £ ; 146 $) et jusqu'à 1 500 € en cas de
>> dépassement de la limite de vitesse.
>
> [TRANSLATION: New laws introduced in 2019 – including the requirement to
> carry high visibility clothing and not riding against the flow –
> imposed a fine of €135 (£116; $146)...]
>
> Very sensible.
>
> Why shouldn't it also be applied to chav-cyclists in the UK?
>
> Obviously the fixed penalty charge would have to be higher - say £500 -
> £1,000 in order to keep it fair.
>
>> Entre-temps, les scooters abandonnés étaient également devenus un problème
>> important à Paris, nombre d'entre eux étant retrouvés dans les parcs et les
>> places de la ville.
>>
>> L'interdiction de garer les scooters sans quai sur les trottoirs est restée
>> largement lettre morte malgré la menace d'une amende de 35 €.
>
> I should think so too.
>
> This is a problem in every jurisdiction where those illegal vehicles
> have been tolerated via a trial hire scheme.
>
> Abandoned scooters litter FOOTways in USA cities as well, often sticking
> out into the carriageway.
>
> It should be easy to identify the last hirer (it's all done on a
> credit-card account) and fine them £1,000.
>
> I do like that term "trottoir"! :-)

LOL…it makes Paris sound like an upmarket Peckham!

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Spike